Les ateliers et démarches de l’université d’été.

 

Liste des ateliers et démarches ; liste à jour le 5 juillet.

Chaque demie-journée, les participants s’inscrivent à un des ateliers de leur choix parmi ceux qui sont proposés.

Horaires
9h00 – 12h00 atelier 1
14h30 – 17h30 atelier 2
18h00 – 19h3O controverses

Jeudi 10 juillet – Faire des langues et du langage un travail

- Art et politique : Photos/ graphes

par Bernard Mayaudon

Fresque rancœur, revendications, colère, dessins à main levée, graffitis, (Basquiat) voire tracer à partir de repros de tableaux, ou calques la création collective (Dadaïstes) photos+graffitis+écrits à partir de la description, rendu compte d’un lieu minimal, tous le même et pourtant des productions différentes faire avec le travail (photos choisies) des autres dans les marges de son propre travail (Alechinsky = les prédelles) le point de vue = politique, en art aussi insu donné par les autres alliance d’artistes, choix de résistances

- Littératures inouïes

par Jalel el Gharbi et Josette Marty

Au concept strictement francophone (en réalité francographe) de littérature monde nous opposerons celui de littérature inouïe, c’est-à-dire des littératures nées à contrecœur de l’histoire, de la géographie voire de la société. Ce sont les littératures que ne prédestinait à naître : littérature arabe en Australie, littérature francographe en Pologne. La littérature peut-elle transcender les conditions de sa naissance ? Une francophonie est-elle pensable indépendamment de l’altérité ? La littérature inouïe serait-elle un trait de la globalisation (et donc le fruit de l’histoire) ? Mots clés francophonie (ou francographie), littérature et histoire, littérature et géographie, altérité et conditions de naissance

- Le langage pour comprendre le monde ou « savoirs d’action : derrière l’effet de mode, chercher la pertinence »

par Michel Huber et institut Henri Wallon

Les Savoirs d’action, une mise en mots des compétences pour une action plus consciente donc plus efficace ? Pourquoi les savoirs d’action sont-ils autant valorisés aujourd’hui ? Comment les définir ? Quels rapports entretiennent-ils avec les capacités et les compétences ? Avec le langage ? Dans quels contextes sociaux sont-ils énoncés ? Quelle est leur fonction sociale ? Quel intérêt pour le militant d’Education Nouvelle ? Des réponses à ces questions seront à trouver à partir de traces significatives de situations professionnelles ou de formation ou en mettant en œuvre la technique de la lettre au Sosie. « Une psychologie sensible à la dimension culturelle s’appuie et doit s’appuyer non seulement sur ce que les gens font réellement mais aussi sur ce qu’ils disent qu’ils font, et sur ce qu’ils disent des raisons qui les ont poussés à faire ce qu’ils ont fait. Le rapport entre l’acte et la parole est interprétable. Faire et dire constituent une unité fonctionnelle inséparable. » J.Bruner.

(Mots-dés : Savoir d’action, compétence, capacité, schème, développement.)

- La classe, un milieu de langage

Pierre Johan Laffitte

Je proposerais une intervention sur « la langue du sujet » : sujet inconscient bien sûr, autour duquel se structure forcément la machine classe, si elle veut refonder dans le désir l’être-là de l’enfant. Autrement dit, si la classe peut être décrite dans son organisation et dans sa culture, c’est-à-dire au final dans sa substance, et puisque tout cela s’organise autour du sujet de l’enfant, jamais prévisible, alors on peut dire que le substantiel naît toujours de la contingence. Le sémioticien Hjelmslev disait : « Le substantiel, c’est le contingent » : c’est autour de cet apparent paradoxe que je te propose de travailler, en guise d’annonce à ce travail.

- Historia do menino que lia o mundo

par Silvia Manfredi (Institut Paulo Freire, Italie), Joëlle Cordesse Comment Paulo Freire apprit à lire les mots et le monde en même temps. (Formulation provisoire).

-  The rights of man

par Labo de Babel, GFEN 66

L’anglais international : impérialisme, joker, ou tremplin pour toutes les langues ? Démarche multilingue « Tous capables » de production de langue étrangère, où l’on explore la fécondité pédagogique du principe de l’égalité des langues et où on l’affirme dans les faits en proposant, contradictoirement, la possibilité de leur hiérarchisation fonctionnelle en situation.

- Théorie de la relativité : se saisir de l’essentiel !

par Catherine Ledrapier, Brigitte Angeli : groupe Franche-Comté

Il n’est pas inéluctable de se laisser déposséder de toute culture scientifique sous prétexte d’un “manque de bases” en physique et en math ! …Ou de rester “river aux formules”, de ne pas s’ approcher du sens, d’un point de vue philosophique, épistémologique, sous prétexte “qu’on est scientifique” ! Il s’agit ici de relever un défi : construire collectivement la signification essentielle de cette théorie… théorie qui est tout de même un des quatre ou cinq plus grands bouleversements intellectuels qu’a connu l’humanité !

- Le Petit Prince et la paix des langues

par Odette et Michel Neumayer, animation de l’atelier imaginé par Labo de Babel, GFEN 66 Les langues nous unissent, mais nous divisent aussi. A travers les langues et les cultures se construit notre relation aux autres entre proximité et éloignement. Comment apprivoiser l’inconnu ? Partir de l’idée qu’aller vers l’autre ce serait comme passer un gué ? Dans cet atelier nous ne voulons pas aborder la question de l’apprentissage de langues mais réfléchir aux stratégies de résolution de problèmes face à ce qui ne nous est pas familier. Quel rôle y jouent des opérations mentales telles que « faire des hypothèses », « comparer », « mettre en relation », « faire des liens » ? Quels défis voulons-nous nous fixer ? Invitation à produire, à coopérer, à mettre en commun et finalement à analyser comment nous avons « compris » quand même…

- Messages des indiens du Chiapas

par Véronique Buisson & Hortensia Ines

Démarche, (chantier ?) d’anthropoglossophilie Objectif : profiter de la force de travail et d’imagination d’un grand groupe pour envoyer des messages de solidarité à la fois empathiques et créatifs aux Indiens du Chiapas. Notre idée est de travailler à la fois sur la problématique du rapport à la terre, déjà exprimée par Seattle aux hommes blancs en 1854, et à la fois sur les langues des Indiens auxquels nous nous adressons. Démarche proposée(3H)- Atelier lecture en sous-groupes : -textes ayant tous trait à notre rapport à la terre -notions de propriété / non propriété, d’exploitation /cueillette… ; -textes politiques, poétiques -textes en français, autres langues, bilingues (propositions de textes bienvenues). Présentation des lectures : affichage, écriture d’un texte en français ou langues mêlées… Travail sur contes en langues Maya en sous-groupes. Nouvelle écriture en langues mêlées individuelle, collective.

- Langue écrite et pensée écrite : (Vigotsky)

par Michel Ducom

Explorer les rapports du langage et de la pensée : comment pensons-nous ? De la pratique de l’écriture à la découverte de nos modalités de penser et des moyens pour lever les difficultés à écrire.

- Tous capables d’écrire en philo

par Stéphanie Fouquet et Véronique Paillard. Secteur Ecriture poésie du GFEN.

Un atelier d’écriture pour se surprendre et se réconcilier avec le pouvoir d’écrire

- Atelier philosophique sur le rapport entre langage et pensée dans une discussion réflexive

par Michel Tozzi

Il s’agit d’un atelier
- qui a pour objectif de faire réfléchir les participants sur la façon dont de construit, à l’école primaire (ex : atelier philo), mais aussi chez les adultes (café philo, université populaire), le rapport entre le langage et la pensée dans une discussion à visée réflexive.
- et pour méthode une démarche active mêlant introduction problématisée, discussion à visée philosophique, écriture et lecture des textes produits. Tous les travaux de michel Tozzi (recherches, formations, pratiques sur la question).Voir www.philotozzi.com et www.crdp-montpellier.fr/ressources/agora/

- Atelier Posio (Barcelone)

par Lis Costa i Júlia Ferrer Durada : 2 hores

Descripció

El llenguatge és més que una eina pràctica de comunicació ; és un treball en la mesura que utilitza una matèria primera –la llengua— i, tot fent-la passar per un procés de transformació, arriba a convertir-la en un producte : el text, el màxim exponent del qual és el text creatiu, especialment el poema, que ens permetrà convertir el treball en plaer.

La poesia pot incidir en un nivell personal, com a eina de reflexió, per a la construcció de l’individu, com a eina per a la formació de l’esperit crític, per a l’expressió dels sentiments i experiències personals, com a espai de llibertat i de creixement personal… I també pot incidir en un nivell col·lectiu, usant el llenguatge com a eina per assolir el progrés ètic, la igualtat social, el reconeixement de les diferents cultures, el rebuig dels valors excessivament materialistes o el pacifisme. És per aquesta doble condició que treballar amb poemes transforma el treball en plaer.

- L’école un lieu de recours possible pour l’enfant et ses parents Ou : Primat de l’éducation à la mitoyenneté sur l’éducation à la citoyenneté (Une monographie d’enfant servant d’objet médiateur)

par René Laffitte et l’Association du Champ P.I.

Travail d’échange de confrontation et d’élaboration autour de la présentation de monographies d’enfants et de leur contexte. Quelques possibilités :
- Les « 3L » d’Angel ou : l’accueil de la violence
- Malick, la mort, les mots
- Xavier et l’indicible

Références bibliographiques : (parmi d’autres) ’L’année dernière j’étais mort (F. Oury/C.Pochet – Matrice) – Le Collectif (J. Oury – Champ social) – La question de l’éthique dans le champ éducatif (F. Imbert – Matrice) – Essais de pédagogie Institutionnelle (R. Laffitte – Champ Social)

Les animateurs n’ont pas de préférence sur les jours.

Jeudi soir :

Chorale sans chef, sur une partition d’Isabelle Lamorthe

Vendredi 11 juillet : savoir de paix, culture de lutte

-  » Rêver la terre : développement ou civilisation durable ? »

Supprimé

- Civilisation, culture, jeu des 7 sites

par Michel Huber

Il s’agit d’un détournement du jeu des 7 familles visant à travers la mise en place d’une frise chronologique vivante de l’histoire européenne de préciser les concepts de culture et de civilisation.

- À la recherche du continent inconnu : l’Afrique

par Odette et Michel Neumayer

A quoi s’alimente le désir d’apprendre et de vouloir en savoir plus ? Une situation d’auto-socio – construction peut-elle nous transformer en aventuriers du continent perdu ? Perdu, oui ! Parce que si peu connu. A peine pouvons-nous aligner quelques noms. Et pourtant un flot d’images nous habite. Dans cet atelier, on interrogera la notion « d’information pertinente », de contexte, de rapport de chacun à la « question ». Masquons-nous ou ne nous masquons pas, il s’agit bien là d’une entrée dans la culture de paix.

- Frontières, lisières

par le Secteur arts plastiques

L’étranger, l’identité, moi / les autres, ce que je partage, ce que je ne garde pas, ce que j’ai laissé de côté, qu’est-ce que j’en fais… Re-questionner ce que je cède ou pas, prends ou pas, rejette ou pas, dans cet entre-territoires partagé, quand il n’est plus no man’s land mais lieu de passage, de métissage ? Travailler ses propres représentations, ses frontières intérieures, et les faire évoluer avec, contre d’autres. S’ancrer résolument dans un travail plastique réel, où l’on agit, construit.

- Mare nostrum, notre mère

par Anita Ahunon, Michel Huber, Jalel El Gharbi

1ère formulation : De l’espace rêvé, à l’espace conceptualisé et à l’espace agi. Faisons un peu de géopolitique. L’espace méditerranéen reste toujours d’actualité. Berceau de l’antiquité, tout à tour disputé, fracturé, réunifié, dominé. Lieu de confrontations et d’échanges. Frontières dans les têtes, frontière dans les faits. Concevoir une union méditerranéenne, est-ce réaliste ? Cette utopie peut-elle habiter, orienter une entreprise d’Education Nouvelle ? Mots-clés : Géo-politique, frontière, système (spatial), carte mentale, décideur-Producteur d’espace (géographique)

2ème formulation : Mare nostrum, notre mère, dans cet espace inhabitable mais qui modèle notre présence au monde y a -t’il une identité méditerranéenne ? qu’est- qui la fonderait ? Quelle( s) passerelle(s) établir entre les rives ? Sur les traces de ceux qui en on écrit l’histoire, les histoires, quelle nouvelle identité peut on construire ensemble…

- Ecrire sur sa propre culture

par Odette et Michel Neumayer, Servanne Pierre Malaise dans la culture à l’heure de la mondialisation ? Dans cet atelier-fiction nous serons conviés par l’écriture à imaginer les fondements d’une nouvelle culture à l’échelle planétaire. Certes, mais sur quelles conceptions de la culture : culture-racine ou culture-rhizome ? Culture une, unifiée, multiple ? Et si notre quête de réponses passait aussi par un retour sur l’existant, vu avec d’autres yeux (« Ecrire sur sa propre culture »), mis en tension avec des textes de philosophes, de chercheurs, de poètes pour lesquels culture et émancipation se questionnent ? Un atelier en chantier qui demande à être développé, remanié, travaillé encore, ensemble.

- Mondialisation état des lieux

par Michel Huber

En attente de réponse.

- Ardoise et carton

par Bernard Mayaudon

« Vivre les questions de l’interculturalité dans une pratique de création plastique ». Au moment où l’actualité nous rappelle les difficultés à cohabiter rencontrées par les peuples, au point que l’on y trouve multiples sources de conflits ici, uniformisation des cultures ailleurs, il paraissait important d’aborder le thème de l’interculturalité avec tout ce que cela peut impliquer de bonheurs, plaisirs, difficultés ou désillusions… tout en vivant une démarche de création plastique.

- De réconciliation en unité plurielle par Anny Gleyroux

« Pour nous libérer nous avons été obligés d’émanciper (de libérer) nos ennemis » Mandela.

Chantier de réflexion ouvert . proposant de croiser quelques approches qui pourraient avoir à faire avec l’invention de « nouvelles émancipations solidaires » pour affronter la paralysie consécutive à de graves désaccords entre pays, entre peuples, entre êtres humains et même entre soi et soi. : utopies ou réalités en marche ?

- Du rapport Trêve (Pau i tréva) / armistice / amnistie / pardon / repentance à la notion de réconciliation ou au concept de solidarité (actualisé par Pelt). Du triptyque détachement / substitution / reconstruction (B. Latour), aux apports de la résilience (Cyrulnick) et de la reliance (Morin, Salomé). De la dévictimisation des traumatisés au travail de remédiation (éducateurs) de médiation (quartiers). De la bienveillance des populations (JP Kaminker) à l’écriture de l’histoire et aux projets communs entre anciens ennemis (France /Allemagne, Juifs / Arabes, Afrique du Sud.).

Ensemble construire des rapports entre Unité / pluralité (fil tissé par Felix Marcel Castan entre le Baroque, la construction des Nations et la création et la culture actuelle).

Des voies inachevées à explorer versant éducation nouvelle !

- Le lâcher prise en écriture

par Rosa Rougeot

Cette démarche fait le pari que dans les écrits personnels il y a des messages importants qui sont délivrés . Or ces messages peuvent être noyés dans une écriture stéréotypée (même ses propres stéréotypes), ou pléthorique, ce qui peut dérouter le lecteur et enlever de la force aux mots. Allez trouver cet essentiel, ce condensé de sens c’est le but de cet atelier, comprendre qu’il faut parfois « faire le ménage » dans son écriture pour faire ressortir ce qu’on veut vraiment dire, et de la manière la plus juste par rapport à soi. Il s’agit donc d’une démarche qui sans être totalement de la réécriture s’en approche.

- « Comment faire s’exprimer des Sœurs congolaises sur la sexualité, ou comment parler de Sexualité et de Prévention à tous ? »

par Elise Coupat

Objectifs généraux : Partager l’expérience vécue en formation de formateurs au Congo en mars dernier. Faire découvrir la méthode pédagogique OMCA. Animation choisie : Sexualité et Société. Objectifs de l’animation : Faire découvrir les règles d’un groupe, les valeurs morales, culturelles, la loi… Faire apparaître les notions de confiance, de consentement mutuel, d’intimité. Retrouver la trame utilisée, découvrir OMCA, cousine concrète de l’auto socio construction. Présenter des Malles pédagogiques sur « Corps et Santé », « Eau, Sol et Plantes » et « Sexualité et Prévention ».

Samedi 12 juillet : Dissoner pour mieux s’entendre

- A la découverte de son propre clown

par Michèle Mourlaas, formée au Clown Théâtre par le Bataclan, animations de groupes de développement personnel et formation de psychothérapeute Gestalt.

Le jeu de clown n’est pas apprendre à faire le clown mais rencontrer son propre clown, ce petit génie de liberté –vérité -humour que chacun soupçonne être sans jamais avoir l’audace de l’offrir au monde et à soi-même. Trouver son clown c’est rencontrer le magicien qui transforme le plus banal en monde merveilleux, qui ose se vivre, se raconter dans l’instant tel qu’il est, timide ou fou, joyeux ou triste, naïf et sincère toujours, celui qui rit de lui-même et des autres et s’en apitoie tout autant. C’est aussi ouvrir cette porte magique de l’imaginaire, au-delà des repères, des habitudes et des peurs. L’émotion et le rire peuvent alors se rencontrer. Bien loin du clown de cirque le clown théâtre se sert de l’improvisation, à l’écoute de lui-même et des autres, pour recréer l’instant en un espace unique où tout devient possible. En utilisant le langage verbal, vocal et du corps ainsi que le regard, cette pratique entraîne l’engagement et le public lui-même est engagé par le regard. C’est un outil d’écoute et de communication. Les stagiaires peuvent apporter quelques accessoires (chapeaux, sacs, objets divers…).

- Vendre son âme au diable

Secteur art plastique / recherche et création (Nathalie Cuxac, Baptiste Hamelin, Marie-S Piatti)

Nous partons de l’idée que, dans notre société, nous sommes souvent encouragés – en toute bonne foi – à recevoir ou faire des cadeaux empoisonnés, à tricher, à être tentés… La publicité, la légalité, la sécurité et même les échanges dits sociaux font appel à nos pires extrêmes, comme par exemple l’envie, l’orgueil, la colère… Au cours de diverses mises en situations rencontrées, nous tenterons de vendre notre âme au diable et d’en payer le juste prix.

Références bibliographiques ou textes éclairant la problématique de l’atelier : « Le Maître et Marguerite » Bulgakov

Nombre de participants minimum : 6 et /ou maximum : 12

Matériel nécessaire : cet atelier est animé en extérieur avec de la ficelle qu’on apportera et les éléments de la nature…

-  Al andalus : transgresser (toutes) les frontières

par Anita Ahunon et Michel Huber, Jalel Elgharbi, Monique Frémont

Commençons par confronter nos cartes mentales de l’Andalousie. Puis transportons-nous à la cour d’Abd-AI Rahman III (912-961) le Calife magnifique et à la bibliothèque de Tolède sous Alphonse X le Sage (1221-1284). Deux creusets de multiculturalité, de la philosophie à l’architecture. Polémiques, métissages pour quelle avancée ? Pour quelle renaissance, pour quelle actualité ? Construire une AI Andalus à l’échelle de la planète ? Des jeux de rôles pour approfondir le concept de multiculturalité. Une réflexion pour faire face à l’uniformisation ultralibérale des cultures, pour concevoir une alternative à une culture devenue esclave du profit. Mots clefs : carte mentale, culture, civilisation, multiculturalité

-  A capella : chacun cherche sa voix

par Jean-Louis Cordonnier à partir d’une démarche Isabelle Lamorthe

Un atelier de musique pour se faire plaisir et se réconcilier avec les grincements de voix, les fausses notes, les ratages. Un atelier de jubilation et d’étonnement sur ses propres capacités.. Un atelier pour interroger les notions de réussite individuelle et collective, le rapport à “la” culture et aux cultures, à l’évaluation et à la norme, à la place de la création en pédagogie.


- Laisser penser le corps

par Julie Berducq-Bousquet

le langage
m’engage le corps, son langage
m’engage à ouvrir mes sens
au delà des mots
au delà de mon mental
laisser émerger d’autres perceptions
d’autres dimensions de mon être
m’abandonner à ce qui est
oser l’inconnu
me donner la permission d’être

lâcher prise
laisser mon corps se mouvoir et s’émouvoir
rire

écouter
sentir
ressentir
échanger
partager

un mot par ci
par là
un dessin
une couleur

résonnances
regards
sourires
émotions

PRESENCE

subtile langage du corps
qui libéré de sa jolie boîte
me livre une poésie
et une vérité
dépassant de loin mon imagination

Voyage guidé par Julie, praticienne et formatrice en massage Esalen, accompagnement par le toucher. Formatrice de Rainbowdy Dance, danse de bien-être.

- Le portrait, inscription culturelle

par Jacqueline Vahé-Desgrouas

(en attente de réponse)

- Pensée complexe et éducation interculturelle

par Institut Paolo Freire – – Angel Marzo

(en attente de réponse)

- Castan, le centralisme culturel

Par le Secteur Écriture Poésie

(en attente de réponse)

- Le noir est une couleur

par Odette et Michel Neumayer

Le noir, couleur ou matière ? Tous les noirs se valent-ils ? De bric et de broc, usant d’outils nés de la rencontre avec la matière, il s’agira de porter un regard dynamique sur une création individuel / collective noire, noire, toujours plus noire. « Un jour, en travaillant, j’ai cru que ma toile était ratée. J’avais tout recouvert et il n’y avait plus rien. Au fin fond de ce désastre, j’ai continué à patauger dans cette pâte noire et j’ai vu peu à peu avec les reflets s’illuminer ma toile, des surfaces se dynamiser, j’ai vu naître un autre type de peinture. »

- Comprendre 68, notre histoire (matin ET après-midi)

Gfen Midi-Pyrénées

68 fait couler beaucoup d’encre, parfois pour l’encenser et le mythifier, souvent pour mieux le dénigrer, le « liquider », « l’oublier », le confisquer, le falsifier. Nous proposons de vivre une journée (matin et après midi) d’histoire pour prendre le temps d’un travail de « recherche ». A partir de lectures individuelles et collectives, d’écriture, de mises en situation, pour devenir les acteurs anonymes du passé, pour se réapproprier l’histoire de 68 et ses savoirs contre les fausses évidences et pouvoir ainsi mieux apprécier ce qui se passe aujourd’hui.

Références bibliographiques : ROSS Kristin. Mai 68 et ses vies ultérieures. Editions complexe. 2005.ARTIERES Philippe, ZANCARINI-FOURNEL Michelle. 68 une histoire collective [1962-1981]. La Découverte. 2008

- Prépa de la soirée « Atelier poïéléthique d’improvisation sociale et culturelle pour naufrager les idées toutes faites. Préparons la soirée Mais ! 68 !!!

par Michel Ducom + Rosa Rougeot + Marjolaine Robert + Claude Lemaire

- Est-on schizophrène quand on parle plusieurs langues ?

par Marie Bastide et Meryl Marchetti

(supprimé ; remplacé par l’atelier « Corbeau »)

- Le genre

par Marie Magniat (Grenoble)

(en attente de réponse)

- Chantier de démarche

par Sylviane Maillet

S’il existe une démarche où se concrétise le pari du tous capables, c’est bien celle de « chantier ». En effet, elle fait le pari que quiconque a les capacités de construire avec les autres une démarche selon un projet individuel – et ce sans qu’une expérience personnelle dans ce domaine soit un préalable. Cette idéologie s’appuie sur le fait qu’il n’est pas nécessaire d’être expert pour mettre en place des situations transformatrices. Elle remet en question l’application directe de la démarche telle qu’elle est conçue dans les médias pédagogiques comme « prête à fonctionner du lecteur au consommateur ». Elle s’élabore en tant qu’outil de réflexion pour la déconstruire, pour mieux la reconsidérer ensuite et la construire à nouveau selon les différentes situations qui ne sont jamais les mêmes. Avec un réinvestissement dans n’importe quel domaine. Sylviane Maillet (cf. Graffite n°18 p 13 pour plus de détails (article de Hélène Cohen-Solal).

- « Démarche d’auto-socio-construction » Parlons-nous de la même chose ?

par Etiennette Vellas

« Démarche d’auto-socio-construction » … Des mots qui nous engagent ? Dans une histoire, un présent, un avenir ? Certainement ! Mais de manières probablement fort différentes suivant les conceptions que nous avons de la démarche et nos modes de la définir. « Démarche d’auto-socio-construction »….. Des mots qui font penser (à quoi ?), agir (en quoi ?), réagir (qui ? pourquoi ? sur quoi ?). Des mots qui nous colorent (comment ? tous de la même manière ?). Des mots qui nous permettent de mieux définir, éclairer ce que nous faisons (mais quoi au juste ?) Des mots qui nous barbouillent parfois. Voire nous embarbouillent. (Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ?) Dès que l’on cherche à définir ce qu’est la ou une « démarche d’auto-socio-construction », nous nous trouvons aux prises avec différents problèmes et diverses formulations : situation de formation, situation-problème, problématique, paradigme de recherche, outil de travail … ! Venant de mener bataille avec ce concept, j’ai finalement observé et analysé la « démarche d’auto-socio-construction » comme une situation de formation ET une « théorie pratique », une « pédagogie ». L’objet s’est dédoublé… Cet atelier confrontera ce regard —adopté le temps d’une thèse soutenue cette année à Genève—à d’autres regards, d’autres manière d’approcher cet objet né et travaillé par le GFEN. Parce que la démarche d’auto-socio-construction est devenu un objet central dans les groupes du Lien International de l’Éducation Nouvelle (LIEN), sans toujours savoir si nous parlons bien de la même chose ! Approche par la pédagogie de la démarche d’auto-socio-construction : une « théorie pratique » de l’Éducation nouvelle. Thèse. FPSE. Université de Genève. Site (dès juillet 2008) : http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/vellas/

- Atelier Corbeau (les poèmes de médisance)

proposé par le Secteur International (Merryl Marchetti)

Le poème suggère, il donne à penser plus qu’il n’en dit. Il ne sait pas jusqu’où il nous parle. Mais médire, médire insinue… Quelle diplomatie pour quelle ignorance ? Références : Catulle, Reznikov, Uzeste, Vous tous, les Grotesques flamands et/ou italiens et toute la littérature centraliste, Gogol (De Tarass Boulba Aux Ames Mortes) et Giono (Ames Mortes), Scaliger, tout le bentonian blues, Erasme, Martial & encore Martial

- Controverse avec Socrate

par Odette Bassis A partir de situations vécues et analysées approche d’une double controverse : entre « maïeutique et démarche d’auto-socio-construction » : enjeux et processus spécifiques. entre « rationnel et irrationnel » : relations entre conception philosophique du monde, imagination et mathématiques. Une énigme qui mit en contradiction la logique avec elle-même. Biblio : Démarche écrite dans « Se construire dans le Savoir » (ESF, O. Bassis, édition épuisée) ; Menon, rédigé par Platon : où l’on trouve le dialogue-clé qui présente la « maïeutique », entre Socrate et le jeune esclave, sous le regard de Menon ; Article de Dialogue (n° 120) « La démarche d’auto-socio-construction du savoir » OB ; Documents sur l’épistémologie de la notion d’irrationnel

Cette démarche n’a pas besoin de « pré-requis » en mathématiques. Démarche ouverte à tous (notamment à ceux qui sont fâchés avec les maths !!)

- Ardoises et carton

par le secteur arts plastiques

« Vivre les questions de l’interculturalité dans une pratique de création plastique ». Au moment où l’actualité nous rappelle les difficultés à cohabiter rencontrées par les peuples, au point que l’on y trouve multiples sources de conflits ici, uniformisation des cultures ailleurs, il paraissait important d’aborder le thème de l’interculturalité avec tout ce que cela peut impliquer de bonheurs, plaisirs, difficultés ou désillusions… tout en vivant une démarche de création plastique.

- Oser créer sa propre école:EIS SCHOUL – Une école préscolaire et primaire de recherche fondée sur la pédagogie inclusive ouvre au Luxembourg en septembre 2008

par le Groupe Luxembourgeois d’Education Nouvelle (Melanie Noesen – Denis Scuto)

Démarche d’auto-socio-construction en travaillant sur les textes clé du projet Eis Schoul (e. a. sur les thèmes suivants : inclusion, recherche-action, approche de la diversité culturelle et linguistique, apprentissage des langues, façon de penser et de vivre aventure collective, évaluation par portfolio) et mettant l’accent sur un échange de vues critique. Sites internet : www. eisschoul.lu ; www.glen.lu

Dimanche 13 – Être sujet de ses engagements

- Lyssenko et la génétique soviétique : science et idéologie

par Jean-Louis Cordonnier

Trophim Denissovitch Lyssenko est un technicien agricole, qui a réussi a monter dans le parti jusqu’à prendre la tête de l’Académie Lénine des sciences agronomiques de l’URSS, puis à évincer tous les biologistes qui ont contesté ses affirmations. À Travers cette histoire, qui a eu des répercussions en France (en 1948), on découvre que la génétique (et même la biologie) n’est pas un long fleuve tranquille, qu’elle est pleine d’idéologie, de parti-pris… et que, comme l’écrit jean Rostand : « Il n’est guère, en science, d’erreur si grossière qu’elle ne doive, un jour, par quelque biais, apparaitre prophétique. »

- Auto-socio-construction, dialectique et paradoxe

supprimée

- Développement durable : dernière mode ? Dernière chance ?

par Michel Huber et Jean-Louis Cordonnier (apm)

A partir d’une analyse de situation induite par l’utilisation possible de nombreux documents, les participants affineront leur représentation du système-Monde. Quelles approches possibles : du développement durable à la mise en cause même du concept croissance, sans parler de la renaissance d’un positivisme scientifique ? Confrontation de ces différentes approches dans l’organisation d’une conférence mondiale sur le développement. Cette modélisation permettra de repérer des leviers susceptibles d’être utilisés dans un engagement pour un monde meilleur. On partira d’une chanson de Bernard Lavilliers « Etat des lieux ». Participants : minimum 8 – maximum 24. Mots-dés : développement durable, croissance, décideur-producteur d’espace (géographique), pensée systémique.

- Cesar Vallejo : désengagement , engagement. « L’art est un reflet de la situation économique, sociale, politique, religieuse et de toute vie »

par Anita Ahunon & Véronique Busson

-  Tous capables de sémiotiser

par Joëlle Réthoré et Joëlle Cordesse

L’enjeu de cette démarche est de découvrir des outils qui permettent de penser et d’agir autrement, dans toutes sortes de situations impliquant le langage et la communication, et, plus particulièrement, les situations de malentendu ou d’incompréhension. Contrairement à l’idée reçue qui déclare une communication d’autant plus réussie qu’elle est transparente, nous pensons que c’est dans l’opacité que l’on prend conscience du point de vue de l’autre, comme énigme. Cette conception de la communication entraîne l’idée qu’il n’y a pas un seul objet des signes, mais que cet objet s’appréhende dans toute sa complexité au cours de la discussion collective.

- Et vous, de quel genre êtes-vous ?

par Geneviève Guilpain, Annie Delhuvenne

Un peu inquisitrice la question ? Peut-être mais ne cessons-nous pas de nous la poser personnellement et mutuellement, cherchant des repères dans les choix vestimentaires, les habitudes de langage, les manières de bouger, de penser, de rire, de jouer, de travailler ? Chacun, chacune s’efforce de composer son identité au milieu des assignations linguistiques, sociales, variables selon la culture, l’époque, mais toujours terriblement fortes.

La démarche aura pour objectif d’essayer d’éprouver comment se tricotent nos appartenances de sexe et de genre en éclairant les concepts d’identité sexuée, sexuelle, d’identité de genre, afin de débattre des enjeux éducatifs sociaux et politiques que soulèvent les questions de genre. Car après tout est-ce indispensable de se réclamer d’un genre pour devenir soi, sujet singulier ? Souvent à la limite, entre-deux genres, à une frontière indécidable, qui sommes-nous vraiment ?

On fera appel à des textes lus et écrits, voire joués, des images aussi, au langage, énormément.

- Le genre

par Marie Magniat (Grenoble) Atelier de création poétique pour jouer avec les identités : “Fille et garçon, les deux à la fois, tant pis pour les étiquettes, on a le droit !” Détour par l’écriture poétique _enrichie d’extraits d’ouvrages de littérature jeunesse et d’une exposition, supports de réflexion_,pour faire tomber les barrières, se dégenrer pour déranger… »

- Atelier collectif Dialogue

Annulé.

- Le travail ? Parlons-en ! 10% de notre temps de vie passé au travail ! Quelles valeurs ? Quels engagements ?

par Odette et Michel Neumayer

La sphère du travail (en particulier salarié) échapperait-elle à la notion d’engagement ? Sûrement pas ! disent certains… Et pourtant ! répondent d’autres. Dans cet atelier a) on se demandera comment reconquérir « l’espace du travail » comme espace où s’éprouvent et se construisent des valeurs ? Comme espace où des engagement sont possibles, mais lesquels : solitaires ? solidaires ? Avec et contre les autres, co-acteurs partageant notre milieu de travail ? b) quelques outils seront proposés pour entrer dans la boite noire du travail, pour mettre en patrimoine, pour relier langage, concepts et engagement.

- Le brouillon du sujet

par Michel Ducom à partir de la thèse de Martine Alcorta S’engager dans l’écriture passe par une traque fine du travail réel de la pensée écrite. Le brouillon en est un des champs riche en possibilités de décodage. Inconscient, symbolique se confrontant.

- Écriture et engagement

par Yves Béal

(en attente de réponse)

- Napoléon III, ou élire un empereur

par Marie Magniat, Frédérique Maiaux

Une démarche en histoire. Faire de l’histoire ça n’est pas étudier le passé mais se construire des outils pour comprendre le présent et agir dessus. Cette démarche propose de mettre en acte ce parti pris à partir de l’exemple de Napoléon III. »

- Un atelier animé par le GBEN

(en attente de réponse)

Lundi 14 juillet

Les Suisses du GREN préparent un planning de travail de la journée internationale du L.I.E.N. (Lien international d’éducation Nouvelle).

Fin des travaux vers 14h00.